La rédaction :
+243 824 419 993
Des constitutionnalistes congolais et ceux des pays étrangers se réunissent depuis jeudi 18 mai dernier à Kinshasa, au tour d’un colloque international axé sur la justice constitutionnelle et le contentieux électoral.
Ces assises ouvertes par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, est un cadre de réflexion de la justice constitutionnelle pour la consolidation d’un Etat de droit et de la démocratie.
Au total, cinq panels sont programmés pour décortiquer la thématique centrale dont notamment, la contribution de la justice constitutionnelle à l’État de droit et à la démocratie, la Constitution et les autres normes de référence du juge constitutionnel, l’objet du contrôle de constitutionnalité,
le juge constitutionnel et les autres juges (subordination, complémentarité ou concurrence).
Lors de son discours de circonstance, le chef du gouvernement congolais représentant personnel du Chef de l’Etat a estimé que ces travaux sont arrivées à point nommé et constituent une bonne base pour les contentieux à venir.
Sama Lukonde a également profité de cette occasion pour rendre hommage aux partenaires locaux et internationaux qui ont contribué à la préparation de ces travaux.
Ayant pris part à l’ouverture de ce colloque, la ministre de la Justice, Rose Mutombo a souligné l’engagement du Chef de l’État congolais dans l’établissement et la consolidation de l’État de droit, son soutien au corps judiciaire et son intérêt pour l’amélioration de la distribution de la justice en République Démocratique du Congo.
Pour sa part, le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, la tenue de présentes assises veut mettre en évidence le rôle et la place de la justice constitutionnelle dans une démocratie et dans la consolidation de l’État de droit.
Du jeudi au samedi, trois jours inclus, ce colloque connaîtra la présence de plusieurs intervenants et il fera l’objet d’ouverture d’une réflexion sur la place de la justice constitutionnelle dans la consolidation de l’État de droit et de la démocratie constitutionnelle.
Bertin Al-bashir
À propos de l'auteur
