Né à Brazzaville, le 10 mai 1945 et mort le 14 janvier 1996 dans la même ville, André Mbemba-bingui, surnommé Pamelo Mounka fut auteur-compositeur et arrangeur congolais qui a marqué son époque.
Fils de Jules Bingui et Joséphine Loubélo, Pamelo Mounka a apporté une contribution importante au développement de la musique afro-cubaine, en particulier la rumba congolaise et le style soukous. C’est à partir de 1956 qu’il va faire ses débuts sur la scène musicale au sein du chorale Sacré Chœur de la cathédrale de brazzaville. Il se rend par ailleurs fréquemment au bar musical « Faignond » situé à Poto-Poto. Là où il va beaucoup apprendre sur la musique et participer à ses premières formations musicales que sont les groupes de quartier Negro City et la Jeunesse Musicale du Congo.
Auteurs de plusieurs surnoms alors qu’il etait à ses premières formations musicale. Le natif de Brazzaville va quelques années après (1959), alors qu’il avait que quatorze ans, croiser le chemin du Célèbre musicien congolais, Rochereau Tabu Ley par l’intermédiaire de l’un des membres de sa famille scolarisé à Kinshasa.
Dès lors, Pamelo Mounka alias Pablito ou encore orthographié Pamelo Mounk’a, commença à composer pour Tabu Ley, qui devint comme son mentor musical quelques temps après leur rencontre. Chose qui fera que, la relation entre ces-derniers soit plus forte. En même temps de collaboration ainsi que de rivalité.
Il a fallu attendre quelques temps après le départ de trois piliers majeurs de l’orchestre Bantous de la capitale en juillet 1963, pour que, l’orthographié Pamelo Mounk’a soit devers et appelé dans ledit orchestre par le principal dirigeant, Jean-Serge Essous.
C’est ainsi que, Pamelo Mounka âgé de dix-huit ans seulement va créer la chanson «NA LANDA BANGO», le tout premier son de sa carrière musicale. Une œuvre qui va propulser sa carrière.
C’est comme ça que, l’orthographié Pamelo Mounka va quitter l’orchestre cher à Jean-serge Essous pour rejoindre Kinshasa pour integrer le groupe de Seigneur Tabu Ley. Qui regroupait aussi d’autres musiciens qui venaient de l’orchestre africain Jazz du grand kallé.
Quelques mois plus tard, Pablito fera parler de son expertise en terme d’ecriture et va aider son orchestre de african festa à réaliser près de soixante titres dans six mois (d’avril à novembre). Durant cette époque l’orthographié Pamelo Mounk’a va faire parler de lui en imposant son propre style basé sur la cadence accélérée et inspirée de la pachanga et de la rumba cubaine.
Son histoire avec l’orchestre d’Africain fiesta prendra fin, en novembre 1964 après la décision d’expulsion du Congo-Kinshasa des ressortissants du Congo-Brazzaville prise la même année par le gouvernement de Kinshasa. Pamelo Mounka effectuera son comeback à Brazzaville
Cette période prolifique prend fin en novembre 1964, du fait de la décision d’expulsion du Congo-Kinshasa des ressortissants du Congo-Brazzaville prise à l’été de la même année par le gouvernement de Kinshasa. Pamelo Mounka, au même titre que bon nombre de ses compatriotes musiciens exerçant à Kinshasa, regagne Brazzaville et réintégre la même année son ancienne écurie de bantous de la capitale avant d’embrasser sa carrière en solo.
Il sied donc de signaler que, l’artiste Pamelo Mounka est auteur de plusieurs récompense à titre posthume. En janvier 1996 il a été décoré de la Médaille du mérite congolais par le Premier ministre Joachim Yhombi-Opango.
En 2011 est édité le double CD L’Afrique enchantée, regroupant les titres les plus réclamés par les auditeurs de l’émission radiophonique du même nom (France Inter). Parmi ces titres les plus demandés figure L’argent appelle l’argent de Pamelo Mounka.
Makosi lokwa cyrille
