Au cours de la première séance de la nouvelle année, une majoration de plus de 2% a été constatée sur les prix du pétrole. Cette augmentation est stimulée par une perturbation potentielle de l’approvisionnement au Moyen-Orient après la dernière attaque contre un porte-conteneurs en mer Rouge et par les espoirs de la demande chinoise.
Se négociant à 78,76 $ le baril, le brut Brent a connu une augmentation de 1,72 $, soit 2,2 %. Même pourcentage de 2,2 observé au brut américain West Texas Intermediate qui a aussi en hausse de 1,57 $, à 73,22 $.
Dans une enquête Reuters, des prédictions d’économistes et d’analystes révèlent que le brut Brent atteindrait en moyenne 82,56 dollars le baril cette année, en légère hausse par rapport à la moyenne de 2023 de 82,17 dollars, la faible croissance mondiale devant plafonner la demande. Toutefois, les tensions géopolitiques pourraient ainsi soutenir les prix.
Pour sa part, l’analyste de CMC Markets basé à Shanghai a déclaré que » le prix du pétrole pourrait être affecté par l’escalade (…) dans la mer Rouge au cours du week-end et par la saison de pointe de la demande pendant la fête du printemps en Chine. »
En revanche, des voies navigables cruciales pour le transport du pétrole pourraient être fermés en cas d’un conflit plus large.
Des données de suivi des navires renseignent que au moins quatre pétroliers transportant du diesel et du carburéacteur du Moyen-Orient et de l’Inde vers l’Europe naviguent autour de l’Afrique pour éviter la mer Rouge.
Selon un indice indépendant publié récemment à rebours des chiffres officiels des autorités chinois, les attentes des investisseurs concernant de nouvelles mesures de relance économique ont augmenté après que l’activité manufacturière s’est essoufflée en décembre dernier, tout en se maintenant pour le deuxième mois consécutif grâce à une demande intérieure robuste.
Suite à de telles mesures de relance économique, l’essor de la demande du pétrole pourrait être stimulé, les prix du brut pourraient également être soutenu.
