La ministre congolaise de la Jeunesse, Grâce Kutino, fait face à une vague de critiques depuis sa récente intervention sur une radio populaire de la République démocratique du Congo. Son passage médiatique, initialement destiné à présenter les grandes lignes des consultations nationales de la jeunesse, semble avoir eu l’effet inverse, déclenchant une série de réactions négatives tant sur le fond que sur la forme.
Selon plusieurs observateurs, les annonces faites par la ministre manquent de clarté et de consistance, notamment en ce qui concerne les objectifs concrets et la méthodologie des consultations évoquées. Certains vont plus loin, estimant que la démarche s’apparente davantage à un effet d’annonce sans réelle profondeur stratégique.
Mais au-delà du contenu, c’est surtout la prestation orale de la ministre qui suscite la controverse. Son vocabulaire, jugé limité, ainsi que les fautes grammaticales relevées à plusieurs reprises au cours de l’interview, ont relancé les interrogations sur son parcours académique, déjà contesté depuis sa nomination au sein du gouvernement Suminwa II.
Sur les réseaux sociaux comme dans les milieux intellectuels, les critiques fusent. Plusieurs voix appellent à plus de rigueur dans la désignation des responsables publics, en particulier ceux censés porter la voix de la jeunesse congolaise.
Pour l’heure, la ministre Grâce Kutino ne s’est pas encore exprimée en réaction à cette polémique.
