
« Le surréalisme de Gaston Bachelard comme une philosophie d’ouverture et d’engagement ». Tel est le sujet de la thèse de doctorat soutenue publiquement par le Chef de travaux Michel Kitsiakudi Biatakana pour l’obtention du plus haut grade universitaire dans la faculté de Philosophie (PhD).
C’était lundi 23 octobre dernier, au Campus de l’Université Catholique du Congo (ex Faculté Catholique) à Kinshasa.
Présentée en six chapitres, lors de son allocution l’auteur a élucidé sur des questions relatives à la philosophie de Gaston Bachelard, en établissant un parallélisme avec celle de Georges Canguilhem.
En présence de sa famille scientifique et biologique ainsi que ses collègues de l’Ifasic, la soutenance a été sanctionnée par la mention « plus grande distinction ».
« (…) penseur, anticonformiste et autodidacte. Avec une carrière professionnelle et un parcours scientifique atypique, Gaston Bachelard révolutionne une philosophie de sciences guidée par une volonté de comprendre l’esprit humain. Attentif aux détails de situation de sciences, il y découvre une rationalité qui devra mettre en mal ou tout (…) épistémologique classique. Pour lui, en effet, toute connaissance scientifique est une rectification des erreurs du passé, plutôt une segmentation progressive. Il instaure la philosophie de science inédite, mobilisant les théories alors qu’avant n’était que la psychanalyse pour redorer la créativité. Ce qui lui permet d’explorer ce qu’il appelle lui-même la psychanalyse de connaissance objective dont les ressources élémentaires sont l’exploration et la climatisation du cadre épistémologique desquelles toute aventure scientifique devra s’affranchir », a-t-il défendu.
Depuis février 2011 jusqu’à ce jour, Michel Kitsiakudi a d’abord été assistant puis Chef de travaux à l’Ifasic. Il a également enseigné à l’Université du grand Bandundu, à l’université salutiste et tant d’autres.
La rédaction
